Une station de recharge connectée pour plus de services

Plus qu’une borne de recharge pour véhicule électrique, Stations-e propose aux collectivités de profiter d’un équipement multiservices pour inscrire pleinement leur territoire dans l’ère de la transition énergétique, du numérique ou encore des villes intelligentes.
« Nos stations participent de la décarbonation des transports tout en luttant contre la fracture numérique, en apportant des solutions nouvelles pour les commerces de proximité et en accompagnant les collectivités vers la smart city » introduit Dominique Pinon, directeur commercial et marketing de Stations-e. Cerise sur le gâteau, l’installation de l’infrastructure ne coûte rien à la collectivité qui l’accueille puisque l’investissement est porté par l’entreprise, tout comme son exploitation et sa maintenance.
Les Stations-e se présentent sous la forme d’un nouveau mobilier urbain, un kiosque capable d’accueillir différents services en fonction des besoins d’un territoire. Si la présence d’une ou plusieurs bornes de recharge rapide répond à une attente nouvelle des citoyens soucieux de se déplacer en réduisant leur empreinte carbone, les solutions imaginées par l’entreprise intègrent d’autres dispositifs à commencer par la possibilité de porter des services numériques nécessaires à l’attractivité et à la croissance économique des territoires. Grâce à un mât d’une dimension variable selon les besoins qui s’intègre parfaitement à son environnement, une Stations-e peut accueillir les services d’un opérateur telecom (4G, 5G ou encore un hotspot wifi) ou de la Smart city (capteurs de CO2, de Pollen, de bruit ou encore de vidéo surveillance).
« Dans les zones blanches en particulier, nous amenons une solution pour une meilleure couverture numérique dans ces territoires qui en manque en levant les contraintes technico-économiques des opérateurs » Avec cette installation, la borne de recharge est également mieux répertoriée par les véhicules eux-mêmes connectés auxquels elle se destine.
« Nos bornes de recharge sont compatibles avec tous les opérateurs de mobilité électrique pour en faciliter l’accès » insiste Dominique Pinon. Les stations peuvent également accueillir d’autres types de mobilités propres telles que des vélos ou trottinettes électriques pour les communes les plus étendues ou pour se déplacer au sein d’une communauté de communes.
« Elles répondent aussi aux projets d’autopartage d’une collectivité puisqu’en fournissant l’infrastructure de recharge, la collectivité n’a plus qu’à financer le véhicule. »
D’autres services attachés
L’installation d’une Stations-e sur un territoire peut aussi permettre la mise en place de casiers connectés pour que les commerçants, les artisans, et les consommateurs bénéficient de nouveaux outils de consommation locale et de services de proximité.
D’autre part, le kiosque a la possibilité de réunir des services connectés pour que la commune entre peu à peu dans l’ère de la smart city. Le mât porte alors de la vidéoprotection, des applications pour mesurer la qualité de l’air ou tout autre appareil pour capter de la donnée utile à la collectivité. « Nous pouvons héberger différents prestataires de service sur la station. Nous construisons l’infrastructure, assurons sa maintenance et réduisons leurs coûts d’investissement. » Dominique Pinon fait notamment allusion à la vidéoprotection qui, au-delà de l’équipement lui-même, peut engendrer des enveloppes budgétaires conséquentes pour la réalisation des travaux de mise en œuvre, ici devenus inutiles par la mutualisation de nos Stations.
En concertation
Alors que les élus peinent parfois à se projeter dans un environnement technologique complexe qui évoluent à grande vitesse, l’entreprise apporte ses compétences pour imaginer des stations capables de répondre aux usages d’aujourd’hui et de demain. Station-e s’entoure cependant des responsables de la commune ou de l’EPCI pour définir avec eux les emplacements les plus pertinents pour installer sa station et ainsi répondre au mieux aux enjeux du territoire. « Il faut être en mesure de prendre en compte le développement économique tout autant que la couverture numérique et la nécessité d’une solution de recharge adaptée aux usages. » La commune doit alors accorder à l’entreprise une autorisation d’occupation du territoire d’une durée de 12 ans. Stations-e, qui opère déjà plus d’une centaine de points de charge, prévoit de réaliser 550 mises en service d’ici la fin 2022 et de déployer 10 000 stations sur le territoire national d’ici fin 2027.
Nadège Hubert