Les zones à faibles émissions,
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Dans le cadre de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre le réchauffement climatique, des zones à faibles émissions ou ZFE ont été instaurées en France. Les limitations de ces zones sont définies au niveau local par le préfet. Stations-e vous propose de clarifier le fonctionnement de ces zones qui sont vouées à se multiplier en France dans les années à venir.

En bref, qu’est-ce que c’est ?

Une zone à faibles émissions (ZFE) est une mesure mise en place par le gouvernement afin de lutter contre la pollution des villes. S’inscrivant dans le cadre des accords de Paris visant à limiter à 2°C le réchauffement climatique, la mise en place de ces zones vise à limiter l’émission des gaz à effet de serre et la pollution concentrée en particules fines. Autre objectif de la mise en place de ces zones : accélérer la transition vers une mobilité plus propre et respectueuse de son environnement.

 

Les premières concernées : les métropoles

Actuellement, les zones à faibles émissions sont déployées dans 11 métropoles françaises : Aix-Marseille, Grand Paris, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nice, Reims, Rouen, Saint-Étienne, Strasbourg, et Toulouse. Ces zones sont vouées à se multiplier à l’avenir jusqu’à couvrir les 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants à l’horizon 2025.

Ces territoires sont priorisés dans le déploiement des ZFE du fait de la concentration de population et donc de voitures mais aussi pour leurs infrastructures de transports en commun qui facilitent l’implémentation de restriction de circulations des véhicules les plus polluants.

L’impact des ZFE sur la mobilité

S’appuyant sur la classification Crit’Air des véhicules, les restrictions de mobilité au sein des ZFE sont décidées au niveau local par les préfets. Il peut donc être compliqué de savoir quelles sont les règles qui s’imposent d’une ZFE à une autre.

Un objectif commun

L’objectif de ces zones à faibles émissions est de réduire considérablement la pollution de l’air et réduire ainsi le taux de mortalité causé par la mauvaise qualité de l’air. En effet, on estime qu’environs 40 000 personnes décèdent chaque année en France à cause de la pollution de l’air*. Il est donc essentiel de limiter la cause de cette mortalité prématurée en instaurant des règles restrictives. En chiffres, les agglomérations concernées doivent faire baisser de 40% leur pollution de l’air d’ici 2025.

Les véhicules les plus polluants voués à disparaître

Dans un premier temps, seuls les véhicules sans vignette Crit’Air et avec des vignettes Crit’Air 5 sont touchés par les restrictions de mobilité dans les zones à faibles émissions. Dans le Grand Paris, ces restrictions s’étendent déjà aux véhicules certifiés Crit’Air 4. Attention cependant, le Grand Paris prend là de l’avance sur les autres agglomérations qui suivront le mouvement si leur qualité de l’air de s’améliore pas.

Quels restrictions de circulation ?

Du fait d’un manque d’homogénéité des restrictions, il n’y a pas de réponse précise à cette question.

Voici les principales règles qui peuvent s’appliquer :

  • Restriction complète de circulation pour les véhicules polluants
  • Interdiction de circulation dans des zones déterminées au sein de la ZFE,
  • Limitation de déplacement les jours de pics de pollution,
  • Restriction de déplacement pendant des plages horaires définies.

Solution

Pour ne pas être limité dans vos déplacements, la solution est d’anticiper les restrictions à venir et opter pour un véhicule propre. Pour cela vous pouvez bénéficier des aides de l’état mais aussi des régions qui peuvent compléter les aides financières nationales.

Chez Stations-e, nous accompagnons les automobilistes ayant opté pour un véhicule électrique en proposant des bornes de recharges de proximité. Par ailleurs, détenteurs de la carte-e, vous bénéficiez de tarifs avantageux sur tout notre réseau de stations de recharge.

Vous voilà informés sur les zones à faibles émissions, à bientôt sur les routes !

* Source :  Étude de Santé publique France « Pollution de l’air ambiant, nouvelles estimations de son impact sur la santé des française », 2021.